Tour de Tasmanie V

25 avril 2020, 9:40 AM

Mesdames et messieurs, chers lecteurs,

Bienvenue à bord de L’Envol,

A gauche sur notre bâbord, nous nous apprêtons à doubler le cap Raoul (43° 14.7’ S) dont vous pouvez admirer les magnifiques cannelures de lave pétrifiée. Le 23 avril dernier nous larguions les amarres de Battery Point à Hobart pour passer deux nuits confortables à Nubeena, une encoche bienvenue dans la côte Ouest de la péninsule Tasman. Nous retrouvons maintenant une mer confuse et nous sommes désolés pour le mal de mer que vous endurez. La mer de Tasman est pour l’heure plutôt clémente mais les trajectoires opposées de la houle en provenance du large et des vagues générées par son rebond sur les falaises nous font désagréablement rouler bord sur bord. Courage, nous ne sommes plus qu’à quelques encablures des eaux plates de Port Arthur. Mason Cove et son décor austère sera notre refuge pour une escale historique. Nous découvrirons les vestiges d’un ancien pénitencier, témoin muet d’un passé torturé.

Nous vous souhaitons un bon voyage !

 

La péninsule Tasman a ceci de particulier qu’elle n’est pas directement rattachée à la Tasmanie. La péninsule Forestier fait le lien entre elles, cette dernière commence au pont tournant sur le canal Denison à Dunalley et se termine à Eaglehawk Neck, une étroiture d’une centaine de mètres qui connecte les péninsules siamoises. Au total, 40 kilomètres séparent le canal Denison du cap Pillar, l’ensemble forme donc une vaste avancée de terre. Pour son contournement, venant en bateau de l’Ouest, le cap Raoul est le premier des trois caps qu’il faut tourner, avec la West Arthur Head (Mt Brown), ils sont les sentinelles qui gardent l’entrée Ouest de Port Arthur, une profonde échancrure dans la côte Sud de la péninsule Tasman ; à l’Est, c’est le spectaculaire cap Pillar et la Tasman Island puis 7 milles au Nord, le déchiqueté cap Hauy et The Lanterns donnent accès à la Fortescue Bay sur la côte Est de cette même péninsule.

Côte Est de Tasmanie

Péninsules Forestier et Tasman, Maria Island, péninsule Freycinet

Côte Est - cliquer sur l’image pour ouvrir la Google Maps

Côte Est – cliquer sur l’image pour ouvrir la Google Maps

Légende de la carte : en rouge, la trace du bateau sur l’eau, nos mouillages sont symbolisés par les ronds (rouges) ; en jaune, nos traces à terre, en stop, à pied, parfois en annexe…

Seuls en mouvement

25 et 26 avril – Dans la peau des premiers hommes à Port Arthur

En déambulant dans l’enclos du site (fermé pour cause de virus), on prend la dimension de notre isolement, le vaste parking est désert, il n’y a personne pour fouler la belle prairie verte, baguenauder entre les ruines ou soulager les arbres qui croulent sous le poids de leurs pommes. Et alors que nous faisons tout ça et que la nuit tombe sur ces vieilles pierres, la plèbe renaît des ombres lugubres qui s’étirent sous le joug des projecteurs et nous pouvons sentir le poids terrifiant de toutes ces âmes sacrifiées dans de durs labeurs pour assurer la survie d’une poignée de colons.

La discipline intransigeante du controversé gouverneur Arthur

La discipline intransigeante du controversé gouverneur Arthur

« Rien de ce que je peux imaginer n’est plus susceptible de conduire à l’amélioration morale des personnages les plus abandonnés de cette colonie qu’un cours rigide de discipline strictement et systématiquement appliqué. »

Le gouverneur Arthur au commandant Wright, 1824

En 1803, la deuxième colonie (pénitentiaire) britannique en Australie voit le jour en Tasmanie à Risdon Cove sur la rivière Derwent. Elle est déplacée l’année suivante à Sullivans Cove sur le site de ce qui est maintenant la ville d’Hobart. La même année, pour contenir de présupposées velléités françaises, une seconde colonie s’installe au Nord de la Tasmanie sur la rivière Tamar à George Town. Plus tard, trois villages pénitentiaires à Sarah Island, Maria Island et Port Arthur vont compléter cette colonisation britannique.

Sarah Island

L’établissement pénitentiaire le plus ancien et le plus isolé de Tasmanie

« … un lieu de sécurité, pour la détention des plus incorrigibles. »

Le gouverneur Arthur, 1820

Vous êtes prévenus !

Vous êtes prévenus !

En 1822, le village pénitentiaire de Sarah Island est créé dans le Macquarie Harbour sur la côte Ouest de Tasmanie. Les prisonniers envoyés là-bas pour couper les grands pins Huon subirent la pire des météos dans des conditions de salubrité effroyables et une discipline aveugle. Beaucoup furent condamnés pour des raisons triviales et on dénombre parmi-eux des aborigènes victimes des belligérances connues sous le nom de Black Wars. L’entrée du Macquarie Harbour, Hells Gates (portes de l’enfer), ainsi nommée par les reclus, témoigne de cette ère brutale. 180 tenteront de s’échapper mais à cette époque seule la route maritime est ouverte et bien peu de ces expéditions seront couronnées de succès.

En 1822, six prisonniers disparaissent dans la forêt humide, seul Alexander Pearce en ressortira vivant, sa confession est si choquante qu’elle n’est pas entendue, et sans aucune controverse, il est renvoyé à Sarah Island. Ce fait de cannibalisme avéré sera le sujet du film Van Diemen’s Land en 2009.

Les restes du pénitencier de Sarah Island

Les restes du pénitencier de Sarah Island

En 1828, James Goodwin s’évade, après quatre semaines de marche dans une végétation dense et la traversée de nombres rivières, il parvient à rejoindre Hobart où il est recapturé. Son exploit lui vaut d’être gracié tandis que ses talents de bushman sont mis à contribution dans les expéditions qui cartographient à cette époque la partie Ouest de la Tasmanie encore inconnue.

En 12 ans, de nombreux bateaux sont construits à Sarah Island, un en particulier deviendra célèbre. L’histoire se déroule au début de l’an 1834, durant les tout derniers moments du pénitencier, dix prisonniers parviennent à se saisir du brick Frederick et à tracer leur route en six semaines jusqu’à Valdivia au Chili. Quatre d’entre eux seront finalement repris et renvoyés en Tasmanie en 1836. Ils échappent de justesse à la pendaison pour acte de piraterie en avançant l’idée que le bateau n’ayant pas encore été enregistré, ils ne peuvent être accusés que du vol d’un assortiment de planches de bois ! Cette aventure incroyable est racontée par une compagnie de comédiens érudits d’Histoire basée à Strahan. La pièce, comique à souhait, s’intitule The Ship That Never Was (le bateau qui n’a jamais existé).

En 1830, le site de Port Arthur dans la péninsule Tasman prend l’ascendant et le village pénitentiaire de Sarah Island ferme en 1833. En 1842, une année record, plus de 5’000 prisonniers sont déportés à Port Arthur. En 1850, des colons forment une ligue d’opposition à la déportation de prisonniers dans l’île qui obtient gain de cause en 1853, année de la dernière « livraison ». Le pénitencier de Port Arthur ferme définitivement ses portes en 1877.

Les ruines restaurées du pénitencier de Port Arthur (1842-1877)

Les ruines restaurées du pénitencier de Port Arthur (1842-1877)

En trois décades, le Van Diemen’s Land aura « accueilli » plus de 74’000 prisonniers dont la plupart à l’issue de leur sentence sont venu grossir la population des premiers colons. Sa réputation est tellement compromise qu’en 1856, le gouvernement autonome de l’île change son nom au profit de Tasmania, un nouveau nom pour un nouveau départ !

Prisonnier ou gardien ?

Ned Kelly (1854-1880) peint par Sir Sidney Nolan en 1946

Ned Kelly (1854-1880) peint par Sir Sidney Nolan en 1946

Aujourd’hui encore, on constate dans la société les racines toujours vivaces de cette dualité des origines. Une partie des australiens ne supportent pas les lois et revendiquent leurs racines d’ex-prisonnier tandis que les autres les suivent à la lettre.

Suzy et Terry avec le t-shirt de Ned Kelly

Suzy et Terry avec le t-shirt de Ned Kelly

Cela reste des positions de posture car dans la réalité les australiens sont plutôt des personnes douées d’un grand sens civique et qui aiment l’ordre, ce qui explique peut-être que le confinement ait mieux fonctionné ici qu’en Europe.

Néanmoins, dans leur for intérieur, nombreux sont les australiens qui vouent aux mauvais garçons en butte à l’autorité (et ses abus) une étrange admiration, ainsi Ned Kelly, un criminel en cuirasse, a ici la stature d’un héros national et ses fans lui rendent un véritable culte !

Publicité religieuse à l’effigie de Ned Kelly

Publicité religieuse à l’effigie de Ned Kelly

Un jour où nous faisions du stop, une voiture s’arrête, des billets de banque jonchent la banquette arrière. Arrivés à destination, James, le jeune conducteur, nous en tend un. Les billets sont faux c’est de la publicité pour son église ! Au verso on peut lire : « Poses-toi la question à un million de dollars : iras-tu au paradis quand tu mourras ? ». Au recto, point d’icônes religieuses mais une effigie païenne qui personnifie le peuple, Ned Kelly !

 

27 avril – Contournement des caps Pillar et Hauy, atterrissage dans la Fortescue Bay

Derrière l’épave, L’Envol au mouillage de Canoe Bay

Derrière l’épave, L’Envol au mouillage de Canoe Bay

Au fond de la Fortescue Bay, L’Envol dans Canoe Bay

Au fond de la Fortescue Bay, L’Envol dans Canoe Bay

Dans Canoe Bay nous sommes seuls, il n’y a pas de réseau et la plus proche route est à 45 minutes de marche au Sud le long d’un chemin côtier. Il mène à un parking flanqué d’une aire de camping au fond de la Fortescue Bay. De là commence le trek en aller-retour du cap Hauy et finit la Three Capes Track. Comme à Melaleuca mais dans une version édulcorée, nous ferons plusieurs fois le trajet avec l’ordinateur dans le sac afin de retrouver une couverture mobile et prendre une météo récente.

Photo précédente : visible à 5 milles au Sud du cap Hauy, le cap Pillar avec à sa pointe Cathedral Rock. On discerne bien le doigt du Blade, une digression sur le chemin et le phare blanc de la Tasman Island qui dépasse derrière le cap.

Le Moai de Dolomieu Point, dans la brume sur l'horizon, Maria Island

Le Moai de Dolomieu Point, dans la brume sur l’horizon, Maria Island

Nous emprunterons aussi le chemin qui suit agréablement la côte Nord de la Fortescue Bay jusqu’à Dolomieu Point (cap Nola) avant de s’élever progressivement au-dessus des falaises de dolérite franchissant au passage de hautes collines (560m) jusqu’à l’imprenable point de vue de Waterfall Bluff peu avant Pirates Bay, un aller-retour de près de 30 kilomètres. Durant la semaine que nous passerons à Canoe Bay, nous ne rencontrerons qu’une seule personne au détour d’un virage et je me rappelle que nous fûmes mutuellement pris au dépourvu.

 

4 et 5 mai – Escale pour la nuit à Pirates Bay et 1ère visite à Maria Island

Midden aborigène à Point Lesueur (Maria Island)

Midden aborigène à Point Lesueur (Maria Island)

Au SW, le début de la péninsule Forestier est facile à reconnaître car une large étendue d’eau la sépare de la Tasmanie : la Blackman Bay. Quand vous suivez l’horizon sur les photos et que le ciel et la mer se rencontrent, c’est que vous êtes sur ce plan d’eau borné par les Marion Narrows au NE et le canal Denison au SW qui permettent de transiter à travers ses hautes peu profondes. La Blackman Bay abrite le village de Dunalley où nous ferons ultérieurement une semaine d’escale. Le canal Denison, ouvert en 1905, est un formidable raccourci en eaux protégées qui met la côte Est à 40 milles d’Hobart au lieu de 70 milles en mer ouverte autour des péninsules Forestier et Tasman.

Au NW, Spring Bay avec les villages de Triabunna et d’Orford

Au NW, Spring Bay avec les villages de Triabunna et d’Orford

Paysages de…

Paysages de…

… Maria Island

… Maria Island

A Maria Island, un autre site historique pénitentiaire, nous sommes mouillés dans Chinamans Bay, le coin Nord de la vaste Shoal Bay. Nous ne resterons que deux jours, le temps de grimper au sommet de l’île, le Mt Maria (711m), faisant au passage le plein de champignons et d’investiguer les environs de Point Lesueur qui abrite une faune importante ainsi que les ruines d’un pénitencier. Nous repasserons à Maria Island sur le chemin de retour de la péninsule Freycinet.

La tondeuse de Maria Island, le wombat !

La tondeuse de Maria Island, le wombat !

Grâce aux connaissances de Carina léguées par sa grand-mère on a pu se faire des ventrées de champignons !

Des champignons en abondance

Des champignons en abondance

L’Histoire se répète

Après une journée à vadrouiller aux alentours de Point Lesueur (le dessinateur de Nicolas Baudin), nous savourons sur le chemin du retour la plénitude de notre solitude. C’est une nuit dense et étoilée. Nous empruntons la route de terre qui dessert le Sud de l’île. Nous sommes presque arrivés, encore quelques centaines de mètres et nous croiserons notre point de repère, un arbre affublé d’une petite sente qui mène à l’annexe, dans la baie L’Envol nous attend, tout est calme et serein.

Dommage, cette belle ambiance disparaît avec le bruit du véhicule qui vient manifestement à notre rencontre. Ce ne peut-être que les gardiens du parc rentrant à Darlington au Nord de l’île après leur journée de travail sur le chantier d’Encampment Cove. Nous plongeons dans le bas-côté pour nous cacher car personne n’est sensé débarquer sur Maria Island. Le faisceau des phares nous passe dessus. Allongés dans les hautes herbes, le souffle court, nous scrutons leur passage.

Est-ce une coïncidence ou nous ont-ils repérés, car l’engin de chantier s’arrête, les phares s’éteignent et le moteur est coupé. Un homme en sort qui semble inspecter les alentours. Notre imagination s’envole, nous voilà en cavale comme tant d’autres avant nous ! Le temps s’égrène, notre gardien ne semble ni vouloir s’aventurer hors de la route ni rentrer dans ses quartiers. Au bout d’un temps qui nous semble long, il se décide enfin à poursuivre son chemin et tandis que ses phares disparaissent dans un virage, nous émergeons des fourrés. Décidément, il semble que nous ayons plus d’accointances avec les prisonniers que les gardiens !

 

13 mai – Passage entre Schouten Island et la péninsule Freycinet, atterrissage à Wineglass Bay

La Freycinet Peninsula et la Wineglass Bay du sommet du Mt Amos (454m)

La Freycinet Peninsula et la Wineglass Bay du sommet du Mt Amos (454m)

Photo précédente : L’Envol au mouillage dans le coin Sud de la Wineglass Bay avec à gauche le cap Forestier et à droite sur la ligne de crête, les monts Graham (579m) et Freycinet (620m).

Après une escale prolongée à Triabunna pour réapprovisionner le bateau et laisser passer une mauvaise météo, nous sommes contents de nous dégourdir les jambes. En deux jours nous répéterons les principaux sentiers et sommets des environs. Les parcs nationaux sont passés en modalité d’accès limité, du coup nous perdons l’exclusivité de la nature tasmanienne mais nous gagnons la joie de converser un brin avec les quelques promeneurs croisés en chemin.

 

Du 16 mai au 4 juin – Route au Sud, objectif Norfolk Bay

Avec cette visite éclair à la Wineglass Bay, L’Envol a atteint son point le plus Nord par 42° 9.5′ de latitude Sud et nous allons maintenant nous rapprocher d’Hobart afin de trouver un endroit où passer l’hiver sereinement.

2e visite à Maria Island, l’occasion de gravir Bishop and Clerk (599m)

2e visite à Maria Island, l’occasion de gravir Bishop and Clerk (599m)

Le mouillage exposé de Darlington Bay (au Nord de Maria Island)

Le mouillage exposé de Darlington Bay (au Nord de Maria Island)

Dans la Prosser River nous retrouvons nos amis australiens Bev et Rob du voilier Galatea, nous les avons rencontrés pour la première fois à Strahan. Leur bateau, un Ovni, est un dériveur en aluminium de construction française. Les restrictions dues au Covid s’assouplissent, elles autorisent les rassemblements de 5 personnes mais les règles de distanciation sociale (1,5m) s’appliquent toujours. Ils nous invitent dans leur maison à Orford et chacun à un coin de la table nous partageons un délicieux repas, merci les amis !

Le colis d’Estonie est arrivé !

Le colis d’Estonie est arrivé !

Le colis d’Estonie a pris beaucoup de temps pour nous parvenir mais Carina peut enfin ouvrir son cadeau de Noël, une tablette Android. Légère et compacte, elle complète le Toughbook et en cas de problème pourra servir de spare, merci Daniel ! Jusqu’ici nous n’avions qu’un seul ordinateur à bord et en cas de perte de l’électronique au large un GPS de trekking en secours.

Bien sûr, au moment de sortir de la Prosser River, sûrement jaloux de sa nouvelle petite sœur à la taille si fine, le rétro-éclairage du Toughbook rend l’âme, argh ! On peut encore vaguement distinguer quelque chose avec une frontale appliquée au plus près de l’écran, sa réparation sera une longue saga fort instructive, nous en reparlerons… En attendant la tablette prend opportunément le relais.

A Dunalley, nous rencontrons Tony et Kathy qui mettent généreusement à notre disposition leur Casilda House Bed and Breakfast, fermée pour cause de Covid. Nous disposons d’internet, de la douche chaude et d’une machine à laver, le pied intégral !

Une solution provisoire

Gerry et Rosy ont tout plaqué pour vivre sur leur bateau en acier Sea Reverie, ils sont amarrés au quai de Dunalley à côté de leur pick-up qui fait office de citerne d’eau potable ! Ils nous emmènent à Hobart où nous retrouvons Pieter dont nous avons fait la connaissance à Port Davey (cf épisode III). Celui-ci met à notre disposition un écran de bureau à connecter sur le slot VGA du Toughbook, une solution provisoire en attendant que la pièce de rechange nous parvienne des Etats-Unis.

 

4 juin 2020, 10:13 AM

Entrée dans la Norfolk Bay.

Pour la première fois un pont s’ouvre devant L’Envol (canal Denison)

Pour la première fois un pont s’ouvre devant L’Envol (canal Denison)

Merci Tony et Kathy pour la photo et les commodités de votre Casilda House !

Mesdames et messieurs, chers lecteurs,

Nous sommes déjà début juin, les jours raccourcissent et la température n’est plus ce qu’elle était, l’hiver est là, par nécessité nous allons devenir plus terriens que marins. Dans le prochain épisode nous découvrirons en votre compagnie les villages de Murdunna et Taranna dans la Norfolk Bay et plus spécialement l’intérieur de la péninsule Tasman. Nous compléterons son exploration terrestre par la visite à pieds des caps Raoul et Pillar.

A bientôt !








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La trace GPS du bateau, nos traces GPS à terre (en trek, en stop…) et nos waypoints d’escales en Tasmanie sont visibles et téléchargeables gratuitement à partir de cette carte du voyage interactive. Sur un fond d’images satellites, vous pouvez zoomer, vous déplacer et cliquer sur les traces et les escales de L’Envol pour obtenir plus d’information.

Publié le 26/04/2021 depuis le Tamar Yacht Club, Beauty Point, Port Dalrymple, Tamar River, île de Tasmanie, Tasmania, Australie, GPS 41 12.1 S 146 49.15 E

Envie de nous donner un coup de main ? Visites la page de financement participatif de L’Envol : www.intothewind.fr/crowd-funding/

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