Ilha Grande, Parati, Ilhabela
j’ai passé environ trois semaines a Ilha Grande, plusieurs centaines d’iles dans une baie gigantesque, Ilha Grande est la plus grande, pas de voiture, pas de route, accès exclusivement par la mer, quelques sentiers dont le principal qui en fait le tour, 50km à priori que j’ai arpenté dans tout les sens, j’ai ainsi visité la grotte sous marine (Gruta do Acaiá), le Lagoa Leste et les plages « interdites » du sud (Praia Sul et Leste), le Farol Castelhanos ; avant Parati je suis passé au Saco do Mamangua et j’ai gravi son pain de sucre et j’ai nagé jusqu’aux petites cascades du rio au fond du fjord… un énorme bol de nature qui m’a bien plut !
a Parati j’ai surtout bricolé le bateau, posé des renforts sur ma trinquette, posé des antidés supplémentairement dans le cockpit et le carré, nettoyé la coque en apnée car les marées sont trop petites en ce moment pour échouer.
a Ilha Grande j’ai pris qq bonnes claques en transition entre 2 mouillages : une rafale a 40 noeuds notamment qui a couché le bateau (mon record de gite !) et une prise de mouillage bien ventée au fond de l’Enseada de Sítio Forte ; le début du trajet vers Parati aussi au travers sous trinquette et 2 ris (25 noeuds établis) !! au final en optimisant la brise entre 12h et 15h et les flux météo, j’ai quasi tout fait a la voile dans ce secteur réputé peu venteux…
sinon je me suis fait braquer un flingue sur une plage isolée d’Abraão à Ilha Grande en tentant de me changer discrètement, la raison : mon manque de pudor !! le locau loco avait du repérer mon manège car il vit sur sa petite escunas à proximité de mon lieu de débarquement à la nage… depuis je fais plus attention à ne pas montrer la face cachée de ma lune !! j’y voit un bel exemple de l’hypocrisie judéo-chrétienne qui fait loi ici ; par exemple, le slip de bain féminin est réduit à sa plus simple expression, genre string et c’est pas triste car la classe moyenne est ventripotente avec des fesses bien balaises, par contre le topless n’existe pas et choquerai profondément… d’autre part, comme en Amérique, le flingue est banalisé et chacun fait sa propre police défendant son territoire et sa vision du monde…
bref, je suis maintenant à Ilhabela, sur l’île de São Sebastião, toujours au Brésil et un peu plus sud, ici c’est la régate annuelle au yatch club…
il y a eu un coup de sud et de la pluie alors je bricole et ce n’est pas ce qui manque sur un bateau, la liste est longue !
qq news interposées sur le site du copain voileux, Gwendal, rencontré à Rio de Janeiro :
http://laboiteuse.blogspot.com.br/2014/05/si-tu-vas-rio.html
http://laboiteuse.blogspot.com.br/2014/05/de-charitas-la-ilha-de-paqueta.html
http://laboiteuse.blogspot.com.br/2014/06/et-rio-de-janeiro-alors.html